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P l an t es

La musique a des effets sur les humains comme sur les animaux, voyons maintenant si elle n’en aurait pas aussi sur les plantes. C'est à notre grande surprise que nous avons pu constater la présence d'effets de la musique sur les plantes. 

 

Nous savons que les plantes entendent, mais aujourd'hui nous ne sommes toujours pas parvenus à savoir exactement comment elles perçoivent les sons.

Par contre les plantes peuvent communiquer entre elles sous plusieurs formes: sous terre, par le biais des racines, ou dans les parties aériennes par l'utilisation de récepteurs. Elles utilisent ce moyen de communication pour se défendre des herbivores et des plantes. Cette communication leur permet de savoir si les plantes à proximité d’elles sont des concurrentes ou pas. Ainsi donc les plantes peuvent lutter, aussi grâce à l’aide d’autres plantes, contre des herbivores. La plante attaquée va envoyer des signaux chimiques qui, une fois captés par ses voisines, vont l’aider à mettre en place des stratégies de défense.

Nous avons fait une expérience pour connaître les effets de la musique sur les plantes (voir page "Les Expériences").

La première personne à avoir découvert les effets de la musique sur les plantes est Joël Sternheimer

M Joël Sternheimer, professeur à l’Université européenne de la recherche et chercheur indépendant dépose un brevet en juin 1992, “Procédé de régulation épigénétique de la synthèse protéique”. Ceci est une théorie qui explique l’influence de la musique sur les plantes. Il propose donc de stimuler ou d’inhiber la synthèse d’une protéine spécifique par les protéodies.

La protéodie d’une plante se diffuse lors de la traduction. En effet la synthèse des protéines s'effectue dans le cytoplasme grâce aux ribosomes présents dans celui-ci et aux ARN messagers, et vont créer une chaîne polypeptidique. Lors de l’assemblage de la chaîne polypeptidique, il y aura des signaux émis. Ces signaux sont des ondes émises à différentes échelles, d'où le nom: “ondes d’échelle”. Chaque onde émise est propre à un acide aminé présent dans la protéine étudiée. Il va donc transposer ces ondes en note de musique.

Joël Sternheimer a fait des recherches sur la fréquence des 20 acides aminés présents dans le corps humain, qui sont les mêmes chez les plantes. Pour une protéine, qui est une suite d’acides aminés, nous obtenons donc une suite de note. Chaque protéine a une composition qui lui est propre. Pour certaines protéines, qui peuvent être composées d’une dizaine voire d'une centaine d’acides aminés, nous pouvons obtenir une véritable mélodie.

La science développée à partir de l’étude des protéodies est appelé la génodique. Celle-ci consiste à trouver toutes les protéodies existantes (actuellement 1200 protéodies décodées en 20 ans). Il en reste encore un nombre incalculable à décoder.

L’écoute de cette musique augmente la synthèse de la protéine visée et donc la croissance de la plante.

De la même façon il sera possible de l'inhiber. Il suffit de faire les notes inverses.

 

 

Nous savons donc maintenant qu'une plante, peut avoir sa propre mélodie qui augmentera ou réduira sa croissance. Mais il est important de préciser que le temps d’exposition, le volume sonore et le tempo sont trois points fondamentaux pour une croissance optimale.

Un temps d’exposition trop long aurait des effets inverses.

Un volume sonore fort augmentera l'efficacité de la protéodie.

Le tempo idéal est de 120 noires par minute.

L'homme à droite est:

Fitory Diagne, le technicien agricole

Mansour Gueye en juillet 1996, décida de tester l’effet de la musique sur des plantations de tomates. Une partie écoutait la musique de la protéine TAS14 (une protéine anti-sécheresse) tandis que l'autre partie n'était soumise à aucune éccoute.

Au bout de 11 jours, il était déjà possible de voir une différence entre les plantations avec de la musique, qui ont eu une croissance plus rapide par rapport aux autres. A partir d'août, les plantations avec de la musique ne devaient être arrosées qu'une seule fois par jour, contre deux pour les autres. Octobre 1996, à l’heure de la récolte, il était possible d’observer que les plantations sans musique avaient atteint une hauteur d’environ un mètre contre un mètre soixante-dix pour les plantes avec musique.

On peut donc déduire que la musique propre à une protéine influe énormément sur la croissance de la plante.

 

 

Plantations de tomate sans musique 

Le 8 octobre 1996

Plantations de tomate avec musique 

Le 8 octobre 1996

Le 4 août 1996

Plantations avec musique en haut à droite

Plantations sans musqiue en bas à gauche

L'avancée de la génodique ne nous permet pas encore de créer la musique propre à chaque plante. Mais il est possible d'augmenter ou d'inhiber la croissance d'une plante avec des musiques déjà créées. Chaque style de musique aura des effets différents sur la plante.

 

Nous avons choisi deux styles de musique: classique et rock qui sont opposées par leur tempo.

La musique classique aura un effet positif sur la plante, elle va augmenter sa croissance, et nous obtiendrions une plante plus jolie, plus grande, et aussi plus productive. Nous constaterons même qu'elle pousse en direction de la source de musique.

En revanche la musique rock aura un effet négatif sur la plante. Elle va stopper sa croissance. Elle poussera à l’opposé de la source de musique.

 

En résumé, la musique augmente la croissance de la plante de 25% à 60% pour une musique à tempo moyen. Alors qu'une musique à tempo lent ou rapide aura des effets inverses, et pourra même entrainer sa mort. 

De plus la musique peut aussi modifier l’orientation de la plante.

Et enfin, la musique peut réduire la consommation d’eau. 

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